Je vous disais dans mon bilan lecture de 2020 vouloir séparer mes lectures professionnelles et personnelles, on va tenter ça avec ce premier article. Je ne sais pas encore à quelle fréquence je vais vous proposer ce nouveau rendez-vous, ça dépendra probablement des occasions, en cas de commande par exemple.
Le titre n’est pas du tout forcément appelé à rester, je n’ai pas trop d’inspiration, si vous avez des idées ?
Pour ce premier article, quelques revues, une première commande 2021 et un magazine de prépublication.
On démarre avec un Point Presse.
Pour l’Eco, janvier 2020.
Découvert lorsqu’il est sorti, ce magazine qui n’aurait pas du tout dû me plaire (économie, pas du tout mon rayon), s’est révélé passionnant.
Je suis moins fan du changement de maquette depuis la rentrée 2020.
Dans le cadre de ce numéro en particulier, l’article sur Amazon a attiré mon attention.
J’adore la revue suivante. J’adore les rubriques comme Ma vie en droit où on suit une jeune femme depuis ses études, dans les différentes étapes de sa vie, sous le prisme de la loi ; le débat, qui démarre par une présentation du sujet ; la photo décryptée, etc.
Kezako Mundi, décembre 2020.
Ce numéro de Ma vie en droit, sur la maladie d’Alzheimer et les notions de tutelle, m’a moins plu. En revanche, le débat sur la 5G ou surtout les informations m’ont intéressé. L’article féministe sur les métiers interdits aux femmes dans le monde est très léger.
Quelle déception … Premier numéro reçu au boulot, il est bien plus décevant que ceux que j’ai lus avant et qui m’ont donné envie d’abonner le CDI. Le dossier jeux vidéo est pauvre, et une catégorie pour les parents se balade. Ce qu’elle fiche là, je n’en sais rien. Ils ont carrément des psychologues pour parler aux parents … dans une revue à destination des 12-15 ans.
J’espère que le numéro de janvier sera plus intéressant, sinon on termine l’abonnement et ça s’arrête là.
J’ai aussi reçu ma première commande de l’année, dont j’ai lu environ la moitié.
On va démarrer avec le livre qui a lancé la commande, suite à la demande d’un de mes collègues de lettres au lycée.
La narratrice, une jeune femme africaine en France, mène une vie rythmée entre travaux domestiques dans sa vie professionnelle et appels à répétitions de son jeune frère resté en Afrique. Il est obsédé par le football, par un joueur italien, et elle doit très souvent lui envoyer des revues ou des accessoires. Il finit par lui demander de l’aider à venir et France aka lui payer billet et logement lorsqu’elle joint difficilement les deux bouts.
J’en suis à près de 65%. Pas très enthousiaste. On détaille plein de personnages de l’entourage africain et le taux de sexisme est über élevé.
Si j’apprécie le fait qu’il présente le monde de la BD avec trois grands univers : français, américain et japonais pour la BD franco-belge, les comics et mangas, le fonctionnement de la collection Tothème me fait un peu tiquer (même si je le connaissais un peu) : pas de classement chronologique mais un mélange de thématiques : une page sur des personnages peut succéder à un point auteur, ou genre, ou univers, voire repères (histoire de la BD) ou étapes (dans sa création). L’aspect fait un peu fouillis et quand on est pas lecteur assez habitué, ça risque très fortement de le perdre.
Autre point négatif : sur 24 portraits d’auteurs, juste une autrice : Marjane Satrapi … Cool, cool, cool. Au moins ya une page sur le thème des héroïnes, hein.
J’ai aussi trouvé étrange que sur une page consacrée à un auteur, ce soit un de ses personnages qui en fasse la description. La manière de parler de certains n’est pas du tout naturelle (Snoopy, par exemple).
Petit recueil de nouvelles sur le thème de la société de consommation.
Clic clac Kodak : je suis fan de ce titre. J’aime beaucoup la maman qui n’a que des robes dont la marque commence par Z ! Et puis il mentionne un appareil Kodak Instamatic … et je crois que c’est un garçon qui se maquille et essaie de s’habiller comme une star au féminin ! La description des marques est déstabilisante, mais on sent que l’auteur veut arriver quelque part avec. Enfin, à part prouver le monde de consommation dans lequel on vit, je n’en ai pas l’impression. Le début est très prometteur, mais rien n’est lancé, rien n’est résolu, c’est un peu décevant.
Black Friday : ahahah bien vu le PineApple Store. Mais les gens sont complètement cinglés ma parole, en mode troupeau je vais tout déquiller. Je n’ai pas arrêté de me bidonner avec toutes les expressions utilisées. Et cette chute XD
Obsolescence : cette idée appliquée aux gens, aux parents en particulier … c’est culotté. Mais sans conséquences, juste balancé comme ça … bof.
Jusqu’ici tout va bien : heu, je ne vois pas. On est sensé suivre un gamin en mode passeur de drogue, qui ramène le fric d’un côté puis le paquet de l’autre ? Je n’accroche pas.
RDC : bon, un perso s’appelle Hector. Ça commence bien, après un titre un peu nébuleux. Et en fait c’est un renne du père Noël qui est mort. Okay. Bon, évoquer le cobalt, ressource principale pour fabriquer de la high tech, oui. Mais là on est limite pathos tire larme, je ne suis pas fan. Surtout pour une chute pareille. Autant le fait que la douane connaisse le père Noël ça aurait pu être fun, mais là je ne trouve pas ça drôle, et l’humour noir devrait avoir une dimension un minimum drôle ou ironique.
Naissance et vie de Laurent : okay, l’appareil photo qui fait micro ondes pour les petits encas dans les pubs, j’avoue, j’ai ri. La description du gamin qui s’arrondit de plus en plus pour grignoter tout et n’importe quoi … pas tant que ça. L’acceptation collective, encore moins (bon le père a l’air de se réveiller). Okay, heum, c’est peut-être parce que je suis en surpoids, mais c’est une nouvelle qui me fait encore moins rire, surtout la fin. Encore une fois, je ne comprends pas cet humour.
Je suis déçu. J’espérais vraiment pas mal de ce recueil, notamment pour ma collègue en 3ème pro qui aurait pu le faire étudier, mais aussi comme base d’une séquence sur la consommation avec mes 2nde. Je ne suis vraiment pas convaincu de pouvoir concrétiser cet ajout, à moins de leur proposer, en mode écriture créative, de garder certains éléments pour chaque nouvelle et d’en réimaginer d’autres. Ça, ça peut le faire. (Non, j’ai pas honte).
Je me faisais une joie de lire de nouveaux textes sur le thème de l’écologie de manière vaste. J’ai très vite déchanté. Sur les neufs nouvelles de ce recueil, trois font partie de Nouvelles de votre planète, un ouvrage de chez Hatier que je connais bien : c’est un des premiers que j’ai mis en voix à l’internat … Avant même la lecture, je suis agacé. (Bon ce n’est pas vraiment leur faute, la version Hatier est de 2018 et celle-ci de 2005). Je n’ai pas encore lu les autres textes.
Je suis aussi tombé sur le dernier tome de la prépublication Ki-Oon Mag. Je me disais justement cette semaine que j’avais loupé celui de 2020 ! En effet, c’est un annuel. Le principe : à la manière de l’édition japonaise, Ki-Oon sort un magazine de prépublication où il tease ses futures sorties. C’est gratuit, c’est une superbe patate (entendez : c’est épais ^^,) et le choix des première et quatrième de couverture sont toujours top.
L’Eden des sorcières : top ! Un univers fantasy végétal où l’homme a fait disparaître faune et flore. Seules les sorcières peuvent entendre la voix des plantes et s’en occuper, elles vivent dans des oasis de verdure et se cachent des humains. L’héroïne, Pilly, essaie de partir à la recherche de médicaments ou d’un médecin pour sauver Toura, qui l’a recueillie et lui enseigne son art – pour lequel elle n’est pas bien douée, mais va causer sa propre perte. J’adore les dessins réalistes, détaillés, l’importance de la nature.
Léviathan : on part en SF dans l’espace. La colorisation des premières planches est très spéciale, ça me rappelle des tableaux, dans des tons gris, bleu gris, quelques touches de rouge. Des astronautes découvrent, sur un vaisseau abandonné, un carnet appartenant au passager du voyage lorsque le vaisseau a disparu. Il s’agissait d’élèves en voyage scolaire. Je suis moins fan des dessins des personnages que des extérieurs du vaisseau qui sont saisissants en couleur. Le suspense est plutôt bien mené (pas sur les causes de la destruction du vaisseau mais ce qui est arrivé ensuite) et je suis curieux de savoir, mais ça me plaît moins que le premier extrait.
Outsiders : récit de vampires qui ajoute une touche de loup-garou en mode peuples qui se battent depuis toujours à la sauce shojo. Une lycéenne décide d’aider le loup-garou à en finir avec le vampire qui a hypnotisé sa grande soeur après avoir bu son sang et se met donc dans un pataquès pas possible. J’aime bien le dessin, qui est classique sans être trop cliché. L’héroïne est un peu idiote (elle essaie quand même de s’attaquer toute seule au vampire). L’extrait n’est pas trop mal, c’est sans plus pour la suite.
Coco – l’île magique : le dessin m’a tellement donné envie de dormir … Certes, c’est en couleur, c’est pour les plus jeunes, mais c’est très plat. Récit de magie comme le premier, il n’a aucun dynamisme. Coco est une sorcière maladroite mais qui en fait a un pouvoir immense. On n’est pas dans l’originalité absolue, alors ajouter un côté tellement statique et endormi, meh.
Je pense qu’on va s’arrêter ici pour ce premier numéro (j’ai deux revues qui sont arrivées plus l’autre moitié de la commande mais c’est déjà long ^^,). Vous connaissez certains de ces documents, ils vous tentent ?
J’espère que ce nouveau logo vous plaît 🙂 Je cherche une nouvelle idée pour un nom de catégorie mais l’image devrait rester.